La photo à l’ère du numérique: cas de l’UCAD

Article : La photo à l’ère du numérique: cas de l’UCAD
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20 janvier 2011

La photo à l’ère du numérique: cas de l’UCAD

Bijou de la révolution technique contemporaine, le numérique domine le marché de la photographie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Photos d’identité ou poses ordinaire, tout est numérique et express au grand bonheur des étudiants.

Le temps, c’est de l’argent et le numérique permet de le gagner

Pour les besoin de mon inscription académique, j’avais urgemment besoin de 2 photos d’identité. Je me rends dans l’un des multiples studios de photo numérique. Une petite poignée de minutes et je suis servi. En effet, je pose pendant 1 minute ; le photographe frotte le bouton de déclenchement de son appareil minuscule. Puis, il retire une carte  mémoire du nano appareil et l’insert dans un port d’un d’ordinateur gigantesque. Comme par enchantement, j’obtiens 8 photos à 1000 F et en 3 minutes piles. Quelle instantanéité?

Mieux, certains tenants de studios numériques proposent 4 photos à 500 F. De plus en plus les étudiants proposent ces services dans les chambres de campus. Ce domaine vient grossir le nombre des services dont je louais l’accessibilité et le prix au campus dans un article précédent.

Il n’y pas que les photos d’identités qui soient concernées ; il suffit d’avoir une image sur son appareil numérique et ces studio pourront les tirer à 150 F ou 200 F. Alors que le prix de la photo classique est à 500 F.

Le fossé entre le numérique et l’argentique.

Une précision de taille. En photo, contrairement à beaucoup de domaines, le numérique ne s’oppose à l’analogique, mais à l’argentique. ‘’ En photo on parle d’argentique et non d’analogique’’ m’a dit mon professeur d’initiation en photographie. Là n’est pas mon but, mais il faut appeler les chats par leur nom.

Les appareils argentiques sont lourds et utilisent des films qu’il faut développer au labo. En plus il faut une combinaison efficace entre l’ouverture de diaphragme et la vitesse d’obturation si je me souviens encore de mes cours de photo de l’année dernière. Quelle lenteur?

Le numérique est omniprésent dans le campus. Cela ne veut pas dire que la photographie classique n’existe pas. Elle à encore de beaux jours devant elle, surtout en ville, j’allais dire down town Dakar.

Les perspectives : ‘’ c’est un mariage sans divorce’’ selon mon prof

La semaine dernière, dans une interview, mon professeur s’est exprimé sur l’avenir de la photo à l’ère du numérique . Selon lui, les photographies numérique et argentique vont de pair. ‘’ Je ne crois pas que le numérique puisse signer d’aussi tôt l’acte de mort du classique. Le numérique est dotée d’options automatiques. Il est rapide et facilement manipulable par les amateurs. Quant à l’argentique, il reste un système d’une efficacité professionnelle avérée. Maintenant on doit évoluer avec les deux systèmes’’ 

Vous qui lisez ces lignes, qu’en pensez-vous ? Quelle est la situation dans vos universités, localités et pays ? 

 

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Commentaires

Soumah
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mon avis est qu'il faut mettre maintenant les argentiques à la poubelle on est à l'ère du numérique mon ami.

zebu
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Alors la c'est la plus grande connerie que j'ai entendu d'abord le numérique c'est pas de la photo c'est du graphisme et la poto c'est pas juste presser un bouton faut tout savoir faire c'est ca la photo !

Ameth DIA
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A l'ugb ce service n'existe pas encore. Il faut dire que les photographes qui sont ici utilisent uniquement de l'argentique.Ceci dit jeter les argentiques à la poubelle comme le dit Soumah me semble un précipité car je pense que en dehors de l'université, l'impression d'une photo numérique couterai bien plus chère que celle en argentique.

zebu
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Ah finalement un qui parle bien bravo ! et tiens bon tu es parmi la résistance ! et l'argentique à un rendu extraordinnaire que le numérique n'aura jamais !

fasokan
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Bonjour et merci à toi pour ta non négigence d'aucun sujet qui bougent en même temps dans beaucoup de pays. L'âme n'accepete pas facilement de se débrasser de ce qu'elle aime ou des habitudes? C'est le cas ici sinon, soyez sûr que ces appareils que vous appelez argentiques vont totalement disparaitre comme les BBCT et les BBRS ont été balayées par la Jakarta.
C'est juste un problème de temps pour que la rapidité et la simplicité de l'appareil numérique soient découvertes par nos populations.
Merci

zebu
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Bien sur comme tout le reste qui est venu chez vous , la perte des vraies valeurs et ce fameux modernisme qui à pourri vos sociètés traditionnelles , le progres quoi ?

Lalatiana Rahariniaina
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Je suis une grande passionnée de la photographie depuis mon enfance. En ce temps là, il n'y avait que l'argentique. Mes parents grognaient tout le temps comme quoi je gâchais les pellicules en prenant des photos de paysages et d'animaux. L'ère de la numérique m'offre l'opportunité de tout prendre en photos. C'est tout simplement génial.
Dans les parcs d'attraction, dans les zoos, dans les musées et palais..., nos photographes sont encore munis de ces vieux appareils en argentique. Sinon, depuis l'arrivée des appareils numériques, et que beaucoup se munissent de leur propres appareils, ces travailleurs photographes proposent aux gens de prendre leurs photos avec leurs propres appareils pour 500 Ariary.
A part ça le prix du tirage des photos reste le même.

zebu
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CLIC CLAK ON CLIQUE CHAQUE SECONDE , BOF ...AUTANT FAIRE DU FILM AU MOINS ON A PAS BESOIN DE REFLECHIR...

Lalatiana Rahariniaina
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oops désolée pour le blockquote ShiloMM... erreur de copier-coller (la honte)

Pharmc143
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