Abdou Amadou Cissokho, mondoblogueur
« Réussir quoi qu’il arrive », c’est le slogan de ce jeune sénégalais du Fouta (nord du pays). Abdoul, comme on l’appelle dans sa famille, est étudiant au centre d’études des sciences et techniques de l’information de Dakar (Cesti).
C’est depuis son enfance qu’il caresse le rêve de devenir journaliste. “Je suis fasciné par la radio. Je collais un poste radio à l’oreille pendant le plus clair de mon temps après l’école.” Abdou Cissokho est né un certain 14 février il y après d’un quart de siècle à Dakar. Son enfance, il la passera dans le village de Diella à la frontière Sénégal Mauritanie. Il y restera jusqu’à l’obtention de son certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) en 2001. Ce milieu Peulh et sa musique traditionnelle, notamment les chansons de Baaba Maal le marqueront fortement. “J’aime beaucoup Baaba Maal, sa musique incarne la culture de cette ethnie.”
Il débarque à Dakar le 15 octobre 2001 pour ses études moyennes et secondaires. Il obtient son baccalauréat sénégalais en 2009 au Lycée des Parcelles Assainies en banlieue dakaroise. Il est ensuite admis au très sélectif concours d’entrée du Cesti, sous réserve du bac. C’est alors que son rêve devient réalité.
Célibataire, sans enfant, Abdoul vit dans la banlieue Dakaroise qui ne le laisse pas indifférent : “j’adore Grand-Yoff, mon quartier. Les gens y sont chaleureux. C’est tout le temps animé. Je ne m’imagine pas vivre dans un autre quartier.”
Taille moyenne, teint peu clair, Abdoul est confiant quant à l’avenir. Pendant ses temps perdus, il aime lire le magazine Jeune Afrique. Le nombre de livre d’histoire qu’il possède témoigne de sa passion pour l’histoire.
Son ambition : faire une très riche carrière dans le journalisme, tout en développant ses propres projets parallèlement.
Parmi ses autres projets, figure celui d’investir dans l’agriculture. “C’est l’un des secteurs de développement les plus efficaces dans nos pays sous-développés.”
En attendant, il compte se spécialiser en presse écrite pour avoir une belle plume l’année prochaine à la fin de son cycle.
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