Gbagbo, chronique d’une sortie par la très petite porte

Article : Gbagbo, chronique d’une sortie par la très petite porte
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1 avril 2011

Gbagbo, chronique d’une sortie par la très petite porte

Et si Gbagbo sautait dans les heures à venir ? En tout cas tout porte à y croire. L’homme qui s’est s’arrogé le pouvoir après une élection lamentablement perdue est entrain de passer un bien mauvais temps depuis le début de la semaine. Cette situation n’est qui tend certainement vers son dénouement n’est pas sans rappeler cette phrase forte d’Abadraham Lincoln : ‘’ On peut tromper tout le peuple pendant une partie du temps ; on peut tromper une partie du peuple pendant tout le temps ; mais on ne peu pas tromper tout le peuple pendant tout le temps’’.

Qui s’attendait au tournant qu’on pris les choses ces derniers jours ? Certes après que toutes, les voies de négociations ou presque ont échoué, il fallait s’attendre à quelque chose d’autre. Mais pour ma part, je suis très surpris de la conquête, sans résistance majeur, des villes de l’intérieur ivoirien par les forces pro Ouattara. Les réalités sur le terrain sont sans équivoque, les troupes ouattaristes sont à Abdjan après avoir tombé toutes les villes du pays, y compris Yamoussokoro. Depuis hier en fin d’après-midi, des coups de feu se font entendre à Abidjan. De défection en défection, le camp Gbagbo devient un pot de chagrin. Il ne compte plus que des groupuscules de soldats relevant de sa garde et cantonnés devant son palais et son domicile. Les ouataristes, eux ont fini de prendre le contrôle de la radio et télévision nationales. A l’heure où je rédige, on ne sait pas où se trouvent Gbagbo et les siens.

Ce que j’ai aimé dans cette situation, c’est que les populations d’Abidjan sont relativement indemnes de ce chaos total qui à fini de s’installé. Même si la difficulté de mouvoir est la chose la mieux imposée à Abidjan, on ne rapporte pas surtout de victime en vie humaine. Prions pour que les choses continuent ainsi.

Enfin, j’ai l’impression qu’un nouveau soleil se lève sur le pays de Houphouët Boigny. C’est celui de la victoire de la démocratie sur l’anarchie d’un système honteux, odieux et mafieux.

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