Les ordures dans le quotidien des dakarois

Article : Les ordures dans le quotidien des dakarois
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25 avril 2011

Les ordures dans le quotidien des dakarois

Ce tas d’immondices jonche à quelques encablures du canal à ciel ouvert, entre les quartiers de Fass et du Point E. C’est une avenue à 2 voies séparées par le canal 4 est l’une de plus fréquentée de la capitale sénégalaise. De telles insalubrités remettent en causes le souci que les  citoyens se font de leur environnement. L’adage ‘’un corps un esprit saint dans un corps saint’’ est connu de tous, mais très peu de gens le vivent. La question environnementale est une problématique centrale dont dépend l’avenir des futures générations. Comment solution, nous devons protéger notre environnement immédiat : penser global tout en agissant local.

Depuis le début de l’année, je prends des cours d’environnement. Ce module me condamne de ne tolérer aucun acte qui puisse compromettre notre cadre de vie. Justement ces ordures m’ont donné des grincements de dents, à première vue. Et une question m’est venue à la tête. Qui sont ceux qui déposent des ordures là?

Je crois que c’est tout le monde et personne à la fois. Tout le monde parce qu’elles sont de tout genres et  de partout. Personne parce qu’on n’appréhende jamais les auteurs. Même s’ils le sont, ils restent dans l’impunité. A ce que je sache, ce sont les autorités municipales qui doivent se charger du ramassage des ordures.

Tout le monde pense que c’est l’autre qui jette ces résidus. Cette tierce personne n’est jamais connue. S’il l’on prend la voie publique comme la cour de sa propre demeure, un minimum de regard sera accorder à la protection du domaine publique. Il n’est pas rare de voir les personnes de toutes couches socioprofessionnelles lancer à même les trottoirs les pots de café Touba, des mouchoirs sans chercher) les mettre dans les poubelles qui ne manquent pas.

Tout est question d’éducation et d’habitude. On ne doit pas faire aux  autres ce qu’on ne veut pas qu’ils nous fassent. Si chacun jette un gramme d’ordures par jour, imaginons combien de tonne cela va faire, vu la forte démographie de Dakar.

Cette forte concentration démographique est à l’origine des défis environnementaux qui se posent. Imaginons que Dakar représente 0,3% du territoire national, 25% de la population nationale et 75% de parc automobile du pays.

Si l’on y prend pas garde, nous seront redevables aux générations futures de notre gestion de ce patrimoine que nous ont légué nos ancêtres.  Le développement durable n’est envisageable que quand ont respect l’environnement. Mieux, la problématique des changements climatiques est très exigeante. Nos pays sous-développés n’ont pas les moyens de réussir le combat, mais tout de même nous avons des savoirs locaux qui permettent de prendre le taureau par les cornes.

L’insalubrité ne profite à personne. Chacun doit jouer son rôle pour protéger notre milieu de vie.

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