Les journées d’intégration à l’UCAD

Article : Les journées d’intégration à l’UCAD
Crédit:
2 mai 2011

Les journées d’intégration à l’UCAD

J’ai cru être au Mali. Rien que cette journée d’intégration au CESTI (Centre d’études des sciences et techniques de l’information), je suis resté si près si loin de mon pays. C’est à la faveur de la traditionnelle journée d’intégration que cette école a organisée.  Cette célébration revêt un cachet particulier : cette année l’institut de formation en journalisme fête ses quarante ans. L’ambiance était de mise et les étudiants des  8 pays représentés à l’école ont valablement exposé des aspects de leur culture. Le moins que je puisse dire, c’est que je me suis retrouvé comme à Bamako, mieux dans un village malien moyen vibrant au rythme du folklore traditionnel. Drapeau et hymne nationaux, chorégraphies et dégustations de plats traditionnels, rien n’était laissé au hasard.

Les leçons à tirer

L’idée est qu’après quelques mois d’intenses activités pédagogiques, il faut faire un break. Histoire de se distraire pour oublier un peu le stress des études avant de prendre la dernière ligne droite qui mène aux examens de fin d’année. Chaque communauté a fait appel à quelques uns de ses compatriotes pour venir partager avec elle ces moments de souvenir. C’était également des retrouvailles entre anciens et  nouveaux de l’école.

Les uns ont pu nouer des contacts, les autres ont eu droit à des témoignages des anciens qui se sont traduits en conseils pratiques et anecdotes sur leurs vécus dans l’exercice du métier de journaliste. Mieux le passage des nationalités (hymne nationale, brève présentation, chants, danses et chorégraphies…) a mis le baume au cœur des amis et sympathisants venus nombreux participer à la fête. C’est une véritable leçon d’intégration.

 Une tradition bien ancrée

Il n’y a pas qu’au CESTI que les journées d’intégration s’organisent. Dans toutes les facultés, les écoles et les  instituts, c’est pareil. Une deuxième forme existe entre les ressortissants d’une même région, village ou localité. Pour ce dernier cas, les festivités se tiennent dans les  salles des différents restaurants universitaires. Les mêmes fastes produisent les mêmes effets. D’ailleurs, comme par effet de contamination, le campus était en ébullition tout le week-end. Si ce n’est pas des conférences qui s’ouvrent dans une salle, c’est des orchestres qui jouent des instruments traditionnels  en plein air. Dans la foulée, il ne se passe pas de week-end sans qu’une journée d’intégration ne se tienne à l’université.

Étiquettes
Partagez

Commentaires