« La radio, c’est ma vie »

Article : « La radio, c’est ma vie »
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27 juillet 2011

« La radio, c’est ma vie »

Idrissa Traoré alias le blanc

Il a des gens dont la vie est consacrée à la radio. Idrissa Traoré alias le blanc fulgure en bonne place parmi eux. Animateur de son Etat, et de surcroit de  l’«émission de divertissement la plus écoutée sur la radio nationale du Mali » selon lui-même. Il tient en halène les auditeurs partout au Mali de 12 h 13 h pour que leur appétit alimentaire soit doublé de celui musical. Votre blogueur vous propose d’aller à la rencontre de celui qui anime l’émission ‘’ambiance midi’’ et  qui est non moins une référence dans son domaine sur l’ensemble du territoire national.

« J’ai toujours rêvé d’être journaliste. A chaque fois que l’occasion se présentait, je prenais un bâton et allais devant mes camarades pour imiter les journalistes. Dieu a exaucé mes vœux » confie le blanc, deux minutes après avoir bouclé l’animation de ce lundi.

Ce sentiment de rêvé réalisé ajouté à la bonne dose de joie et d’enthousiasme prise de l’émission qui vient de s’achevée donnent à l’homme un air vachement agréable pendant qu’il est là à répondre à mes questions. Teint claire, taille moyenne à grande ; mais surtout la voix suave (pour ce que les auditeurs savent),  l’animateurs chouchou est arrivé à l’ORTM en 2003 après des études en animation socioculturelle à l’institut national des arts (INA) de Bamako.

«Pour lire les journaux, il faut être instruit. Tout le monde n’a pas cette chance. La radio est le seul média qui déchire l’air jusque dans coins et recoins du pays. Et puis, elle à comme principal véhicule les langues nationales» souligne M. Traoré qui dit être émerveillé par la magie de ce  moyen de communication accessible dans nos autres pays sous développés « Tous les jours, les gens nous entendent mais ne nous voient pas. C’est le côté mystique de cet outil »

Comme tout travailleur épris de perfection, le blanc est ouvert au feed-back des auditeurs : « ma plus grande satisfaction, c’est quand on m’appelle pour me féliciter du servir que je rends. Cela n’a pas de prix.»

Le sobriquet le blanc a-t-il quelque chose à voir avec votre métier ?

« Non, pas du tout» clarifie-t-il avant d’expliquer : « je prenais chaque fois de l’écart avec les autres. Je lisais et voulais rester dans des endroits calmes, loin des turbulences quotidiennes. C’est ainsi que l’un des gardes de mon père, qui était préfet me donna le surnom  » le blanc. » C’était à Bafoulabe (dans l’ouest malien).»

Célibataire, le blan est n’est pas moins marié à la foule d’auditeurs qui a su fidéliser depuis de nombreuses années et qu’il aime tant. L’animateur d’aujourd’hui rêve d’être demain le présentateur vedette de journal télévisé au d’être un journaliste d’investigation de renommée internationale. Il ne s’arrêtera pas en si bon chemin et envisage de faire d’autres études pour relever le défi.

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