Les tailleurs, l’attraction de la Tabaski

Article : Les tailleurs, l’attraction de la Tabaski
Crédit:
15 novembre 2010

Les tailleurs, l’attraction de la Tabaski

A 48 heures de la fête  de la Tabaski, la capital Sénégalaise est prise d’assaut. Les préparatifs vont bon train. Rien n’est laissé au hasard, les petits plats sont mis dans les grands. Les tailleurs sont à pied d’œuvre pour coudre des tas de tissus reçus de leur clientèle pour l’occasion.

Les basins et autres tissus (modernes et traditionnels) sont les véritables attractions de cet événement. Nombreux sont les dakarois qui veulent se coudre un ensemble.

Les maîtres tailleurs ou autres couturiers se frottent les mains.  La clientèle est abondante. Mais la pression est forte sur eux. Ils doivent coudre, dans les délais, tous les tissus parvenus sur leur table de couture. ‘’ Chaque année, c’est le même engouement, mais nous mettrons les bouchées doubles pour tenir nos engagement envers les clients’’, assure un professionnel de la coupe et de la couture.

Il faut noter une particularité chez les enfants. Ils sont obsédés par les habits neufs ; ils ne voient en la fête qu’une occasion de porter des vêtements neufs.  Quant aux adultes, certains ou même beaucoup sont indifférents à cette tendance.

Une fois leur ensemble prêt, les hommes les portent pour aller accomplir le rituel de la prière de la matinée le jour de la fête avant de revenir égorger les moutons. Quant aux femmes et aux enfants, ils préfèrent attendre l’après-midi pour se saper et aller de quartier en quartier pour saluer leurs proches.

Sans égard à la crise financière internationale ou à la période de la vache maigre, les dakarois trouveront les moyens pour enfiler de beaux vêtements, au vu de l’ambiance d’avant Tabaski.

Partagez

Commentaires

Boukari Ouédraogo
Répondre

La fête est surtout belle pour les enfants qui ne pensent qu'à la bouffe et aux beaux habits qu'ils vont porter. Je sais que dans ces genres de situations, certains auront des problèmes avec leur tailleur qui n'auront pas fini de coudre leurs habits.

Soumah
Répondre

tu na encor rien vu, attend le jour de la tabaski pour te rendre compte de lampleur de cette fete au Sénégal. il y a des gens qui se sont sureement endettés pour trouver le fameux mouton sans compter les basins dont tu parles dans ton article