Les premières pluies avertissent les Bamakois
Les Bamakois sont avertis. La saison des pluies s’installe. C’est une période pénible pour nombre de ces personnes tant ils se font des soucis pour leurs déplacements. Quand il pleut, il est pratiquement impossible de circuler à cause des eaux. Les caniveaux d’évacuation ne peuvent pas grand-chose pour ne pas dire qu’ils sont inexistant s en certains endroits. Dans ces conditions, difficile de se faire un chemin. Mieux, ça doit ouvrir l’œil des citoyens sur la gestion faite par les autorités municipales. Les politiques de ces autorités ne sont pas des plus efficaces.
Faire ses courses dans la capitale malienne en période pluvieuse. C’est un véritable parcours du combattant. Peu de tronçons sont praticables après une pluie à intensité moyenne. Les flaques d’eau ornent çà et là, de part de d’autres de la chaussée et même au beau milieu de la route souvent. Je ne parle même pas des fortes pluies qui se situent vers la quatre-vingtaine de millimètre. Ces dernières prennent les voies en otages plusieurs heures après.
Les acteurs
Automobilistes, motocyclistes et piétons sont les acteurs qui se partagent la poire. Ces derniers sont mal lotis. Ils sont le réceptacle des boues projetées par les autos. Il n’est pas rare de voir les piétons asséner « Ntè nta yafa » (je ne pardonne point) au passage d’une voiture. Ajouter à cela le fait que ces derniers sont souvent victimes de heurts, les pluies provoquant des accidents.
Les propriétaires des engins, eux aussi, ont d’énormes difficultés. Si c’est n’est pas des endroits boueux qui empêchent les véhicules de circuler normalement, ce sont des pannes dues à l’état cahoteux des axes qui hantes les engins.
Les usagers de route doivent redoubler de prudence pour éviter les accidents dont les risques sont doublés avec les pluies.
Aussi, faudrait-il que les citoyens sachent pour qui voter lors des élections de maires et conseillers pour que cesse la gestion catastrophique de routes.
Commentaires