Diawara

Le prêt-à-porter, ça se paye en fin d’année

Fêtes de fin d’année et froid

La traite du prêt-à-porter

Les magasins de prêt-à-porter sont la véritable attraction en cette période des fêtes de fin d’année. Et ce à double titre. Noël et le réveillon sont l’occasion toute trouvée de se parer et avec le froid, les gens porte de plus en plus chaud au moment ou l’hiver s’installe petit à petit.

Ce dernier jeudi de l’année, le marché de Coloban, l’un des marchés les plus connus de la capital sénegalaise, est pris d’assaut. L’événement à préparer, c’est bien sur la Saint Sylvestre, dans 48 heures.

Les hommes se ruent sur les costumes, chemises et autres ténues à la mode. L’objectif est de paraître beau, très beau pour la dernière fois cette année et la première fois l’an prochain. Devant les boutiques, des rabateurs commerciaux s’activent.  » Venez voir à l’intérieur même si vous n’achetez rien. Venez s’il vous plait ». Pas besoin de pointer le nez dans les boutiques souvent, on vous propose des costumes, des articles de tout genrs et de tous les prix là sur les trottoirs. Les marchandages se font également sur les chaussées tellement les véhicules sont immobilisés par l’embouteillage.

Les vendeurs se frottent les mains.  »C’est la traite. Il faut en profiter » nous explique un géant homme trampé de sueur. battant un tambour sur son étale.

Les dames ont l’embarras du choix entre rôbes de soirée, chaussures au talons longs, bijoux étincellants et autres produits de beauté.

Le tout se passe dans une ambiance festives. Si ce n’est pas les baffles dressés devant les magasins qui écorchent les oreilles, ce sont les coups de klaxon des autombiles ajoutés au brouhaha général du milieu qui polluent tout l’air.

Froid Oblige

J’allais oublier, l’acharnement sur le prêt-à-porter n’est pas près de finir si tôt. Pendant les fêtes musulmanes: Tabaski et Ramadan, les gens portent de vêtements traditionnels: Bazin (Gagny Lah comme on dit) et autres tissus modernes qu’on modèle chez les tailleurs.

Maintenant, c’est l’habillement occidental. Et il faut surtout acheter des pullovers, des jeans, des jackets etc. Le froid gagne du terrain au jour le jour.

Quand on sait la teneur du froid d’un Dakar côtier, il faut ménager sa monture. A un certain niveau, on à l’impression de gêler ici.

 



Formation en live blogging à l’UCAD

A l’occasion du 3ème Festival Mondial des Arts Nègres, l’Université Chiekh Anta Diop de Dakar a organisé une Méga formation sur le Live Blogging. Elle s’est tenue au grand amphithéâtre de l’UCAD II, en présence de Salim Ndiaye, recteur de l’Uinversité.

Les participants, composés d’étudiants de l’université et d’autres personnes, ont bénéficier de l’expertise d’expérimentés blogeurs de Dakar.

La séance s’est articulée autour de trois modules: Twitter, Facebook et Youtube. Pour ce dernier thème, il s’agissait de découvrir les techniques de téléchagement, et de télétransmission de vidéos. Pour chaque module, l’historique a été dressé, des chiffres concernat l’état des lieux ainsi que les perspectives d’avenir.

Il faut noter que les formateurs ont insisté sur les dangers de facebook.

    – Se médier de facebook sous internet explorer, car ce système n’offrent des conforts de sécurité;

   – Ne jamais cliquer sur un lien, ce qui pourrait amener n’importe où;

   – Ne jamais donner son mot de passe;

  – Utiliser les spywares et les antivirus.

En pratique, les particpants suivent les explication à travers une vidéo projection, puis appliquent sur leur machine portable brachés sur des prises électriques un peu partout dans la salle.


RCI: Et s’il y avait deux commandants dans le bateau

Et  s’il y avait deux commandements dans un bateau. Chaque jour qui passe apporte son lot de surprises. La situation actuelle en Côte d’Ivoire est, plus qu’un étonnement, un véritable choc. Elle donne l’impression de démentir cette sagesse : « il n’y a pas deux commandements dans un bateau ».

L’échiquier politique de ce pays est l’un des plus mouvementés de notre temps, du moins en Afrique. Toutes les tentatives de sortie de crise, depuis une décennie qu’a commencé la crise, font deux pas en arrière après un petit pas en avant.

Deux autorités, deux résultats, deux présidents, deux gouvernements, deux …., un seul pays : voici ce que vaut la nation de Félix Houphouët Boigny aujourd’hui. Ce bateau dressé sur les côtes atlantiques, voit ses passagers retenir leur souffle avec deux commandants de bord.

L’un, habitué de la boîte, voulant se faire une légitimité, demande aux passagers à un moment du voyage : êtes-vous satisfaits de mon service. Immédiatement, lui-même sort la réponse : en tout cas, moi, je préfère rester au poste.

Il prétend ainsi bien gérer, assouvir les besoins des passagers même dans un périple solitaire : sans aide de qui que ce soi. Lui, ne compte ni accoster pour emprunter auprès du grenier mondial des billets, ni plaire aux gens de là-bas qui l’observent. Pourtant, il a perdu une dent (Soro) et n’est plus compatible avec le monde extérieur.

L’autre, quant à lui, tient un rôle de pseudo-commandant, car même étant à bord, il est assigné à une cabine restreinte. A quoi bon d’être promu à un poste, si on ne peut jouir de ses privilèges. En tous cas, ça relève de l’usufruit.

Le seul atout de ce côté, c’est qu’il espère, ne serait que par enchantement, être secouru par les observateurs lointains et puissants. Car, ceux-ci l’adoubent, le mettent en confiance et le soutiennent. Est-ce suffisant ? Qui dira mieux ?

Enfin, les dieux des élections n’ont comblé la brèche guinéenne que pour ouvrir une plus grande en Côte d’ivoire. C’est cent, comment taire.

Et notre sagesse populaire !


Ce que veulent le femmes en période de froid

En période froide, les femmes mettes les bouchées doubles en matières de produit de beauté. Même certains hommes leur emboîtent le pas.

Avec la fraîcheur, il est conseillé de bien nourrir sa peau afin qu’elle puisse garder tout son éclat. Dans cette optique, vous pouvez continuer à faire des masques de beauté à base de produits cosmétiques ou simplement avec des fruits et des légumes qui sont sur notre marché (tomate, concombre, avocat etc.). Lorsque vous étendez les masques sur les différentes parties de votre corps, visage, cou, pieds, mains, vous les protégez ainsi contre les agressions du vent qui ne manque pas de les irriter. Le marché de cosmétiques propose toute une panoplie de lait et crème qui permet d’apaiser, purifier, raffermir la peau. Il est possible de trouver des laits, crèmes qui vont hydrater votre peau sans pour autant changer sa texture naturelle. Comme pour dire qu’il est  normal et possible d’apporter des soins nécessaires à votre peau sans pour autant l’éclaircir.

Pour celles qui préfèrent adopter la bonne veille méthode des grandes mères, il s’agit d’utiliser le beurre de karité, très nourrissant pour la peau. Ai préalable, il est recommandé de bien cuire le beurre de karité avant usage. Des fois, certaines personnes ajoutent du citron pour blanchir la pâte et donner une bonne odeur à cette crème pour la peau. Lorsque vous voulez ajouter du parfum à votre préparation, prenez le soin de voir si ce parfum convient à une utilisation à même le corps ou s’il ne contient pas d’alcool. En cette période, bon nombre de personnes utilisent des baumes à base de menthol sur le corps. Seulement, ces crèmes peuvent irriter les yeux aux dires de certains ophtalmologues, sans oublier que ces produits produisent également des effets éclaircissants.

Enfin, on peut dire sans risque de se tromper que certains hommes connait tot ça et l’applique à la lettre.


Un cellulaire-made-man

P comme Portable, P comme Pène
son bureau

P comme Portable; P comme Pène

 

’Ma vie est telle aujourd’hui parce que le téléphone portable existe’’ nous déclare Tidiane Pène en bégayant. S’il y a un homme que le cellulaire a fait, c’est bien M. Pène, vendeur de puces, cartes téléphoniques et  de crédit tout simplement de son Etat. Conformément à sa recommandation, nous allons illustrer cet article par la photo de son bureau : il préfère ne pas apparaitre à l’image.

Des champs à l’université, son point de vente

’J’étais au village, je faisais les travaux champêtres. C’est en 2005 que je suis venu à Dakar pour la première fois. J’ai commencé à vendre des cartes de carrefour en carrefour’’. Tels sont ces débuts dans son future poste qui lui permettra non seulement de gagner son pain à la sueur de son front, mais également d’envoyer de l’argent aux sien restés au village.

Agé de 22 ans, célibataire, élancé comme le sénégalais moyen, Tidiane a pourtant du mal à communiquer avec la clientèle du fait du bégaiement. ‘’Pour pour com.. comb… combien’’ vient-il de dire laborieusement à un client qui vient de lui tendre 5000 F.

Son siège, situé au beau milieu de l’université, est pole d’attraction. ‘’Depuis trois ans, je suis à cette place, j’y gagne beaucoup, la clientèle ne tarit pas, même pendant la nuit’’. Il attire les clients, comme par enchantement à travers son teint clair, reconnaissable de loin. Il utilise très souvent le langage non verbal, tant ses troubles de langage sont notoires.

Gains et Avenir

Un quart d’heure seulement que nous l’observons et il vient de faire une recette de 20 000 F. Et M. Pène d’ajouter ‘’Par jour, je gagne entre 150 000 et 200 000 F. Je donne souvent de carte à crédit à certaines personnes que je connais’’.

A la question de savoir s’il abandonnera un jour son travail, voici sa réponse catégorique : ‘’ Je crois que je suis né pour ce travail, mais le destin ma fait faire les travaux champêtres au village dans mon enfance. Je n’imagine pas ma vie en dehors de la vente des cartes. Ne quitterais jamais cette activité. Je suis là, je rè..res..reste’’.

 


Procès de Jean pierre Bemba

Tribunal pénal international (TPI) : La malienne qui juge Jean Pierre Bemba de la RD Congo

C’est la juge malienne, Mme Diarra Fatoumata Dembélé qui préside la cour onusienne chargée de juger l’ancien  chef  de guerre de la RD Congo, Jean Pierre Bemba accusé de crimes de guerre et de viols en République Centrafricaine.

Elle est sur un terrain connu dans la mesure où elle s’est toujours distinguée dans le combat pour les droits des femmes et des enfants. Hors, Jean Pierre Bemba est accusé de diriger des troupes qui ont commis de nombreux viols de femmes en Centrafrique lorsqu’il fut appelé en rescousse par le Président de l’époque, Ange Félix Patassé pour mater la rébellion qui tentait de renverser son pouvoir à Bangui. Jean Pierre Bemba, qui dirigeait un groupe armé en RD Congo, répondît à l’appel en envoyant 1500 hommes armés qui se livrèrent à toute sorte d’exactions à l’égard de nombreuses femmes centrafricaines. Jean Pierre Bemba commit le crime de couvrir les violeurs de son groupe armé. Voilà pourquoi il est rattrapé par la justice internationale siégeant à la Haye, aux Pays Bas.


Le Café Touba, plusqu’une habitude, une seconde nature

Le quotidien des Sénégalais

La tasse à 50F

Depuis des décennies le Sénégal vit au rythme du café Touba. Si l’engouement pour cette boisson n’est pas le même selon qu’on soit en milieu rural ou urbain, on peut dire sans risue de se tromper qu’elle se consomme un peu partout.

A Dakar, la demande du café Touba est grande, tellement grande de nouveaux vendeurs arrivent dans le secteur au jour le jour. Partout où vous passez: dans les lieux publics, dans les services, devant les hôpitaux; vous aurez un point de vente du café.

Habitude et plaisir

Beaucoup de personnes affirment prendre le café comme passe-temps.  »Je peux consommer 3 à 7 tasses par jour. C’est pour moi ce que la cigarette est pour le fumeur. Je n’y vois aucun invonvénient; ça me met en au top de ma forme; ça permet d’avoir de l’inspiration, du courage, de la chance…. » nous confie Ngiaga sène, étudiant qui vient de payer sa boison préférée. Et le vendeur Modou Diop d’abonder dans le même sens:  »C’est une culture, le café. C’est comme une identité nationale. C’est dans le sang de certains consommateurs. J’en vend comme je respire. »

Pourquoi le nom de Touba? Pourquoi une telle fascination?

Nommé d’après la ville sainte de Touba, le café Touba, traditionnellement consommé au sein de la confrérie des Mourides, a été ramené par son fondateur, Cheikh Amadou Bamba de son retour d’exil du Gabon. Il est servi en particulier au cours des cérémonies, commémorations ou magals.

Le café Touba est une boisson composée de café aromatisé au poivre de Guinée ou piment noir – jar (prononcez diar) en wolof – , une épice tirée du fruit séché du Xylopia aethiopica, un arbre des pays du golfe de Guinée. Le piment noir, importé au Sénégal de la Côte d’Ivoire ou du Gabon, est moulu et mélangé au café, et la boisson est préparée selon la méthode classique du café filtre. son utilisation tend à se répandre dans les villes, toutes confessions confondues. Le diar, utilisé aussi en médecine traditionnelle, est réputé être bon pour les yeux et des études lui reconnaissent une activité antimicrobienne.


Une mutuelle de Santé pour les maliens résidant au Sénégal

De l’association à la mutuelle de santé
Energies solidaires au service du sanitaire

La Mutuelle de Solidarité médicale de l’Association Fraternité Action s’engage. « La santé des maliens au Sénégal, celle de leurs frères sénégalais et autres africains : c’est notre affaire. Si l’horizon s’élargit pour nous, nous seront opérationnels au Mali » nous confie Dr Mamadou Danioko, Président de la mutuelle. Entretien exclusif !

Mondoblog : Pourquoi une mutuelle de santé pour les maliens résidants au Sénégal ?
-Dr Mamadou Danioko : C’est un projet qui découle de la notion d’association communautaire des maliens au Sénégal. Cette association fut autorisée en 2000 sous le nom de l’ « association fraternité action ». Celle-ci se voulant une structure d’intégration et de solidarité, a diagnostiqué l’ensemble des problèmes auxquels les maliens sont généralement confrontés. A la lumière des constats, le volet santé s’est dégagé comme un point clé : la santé n’a pas de prix. La nouvelle donne climatique au Sénégal rend vulnérable aux infestions nos compatriotes pendant leur séjour. Les conditions financières empirées par la cherté de la vie plongent dans une conjoncture délicate les personnes qui tombent malades.

-Mondoblog : Présentez-nous la mutuelle
-Dr Mamadou Danioko : Elle existe sous le nom de  Mutuelle de Solidarité Médicale de l’Association Fraternité Action (MUSAFA). Elle fut créée suivant l’autorisation d’activité (la délivrance des agréments aux mutuels de santé étant retardée par la non parution du décret d’application de la loi sur la mutualité au Sénégal) numéro 0000228/MSPM/CAB/CAFSP du 28 Août 2007 de la cellule d’appui au financement de la santé et au partenariat. Elle est dirigée par un bureau exécutif de six membres dont je suis le président, le siège social du bureau régional est à Pikine à coté de la cathédrale. Nous avons un coordinateur dans chaque région couverte par nos activités. Il est chargé de mener les activités de la mutuelle à la base
La mutuelle prend en charge les soins tertiaires, c’est-à-dire les soins nécessitant l’intervention d’un spécialiste contrairement aux autres mutuelles.

-Mondoblog : Quels fonds vous-ont-il permis de lancer la MU.S.A.F.A ?
-Dr Mamadou Danioko : Il n’y avait pas de fonds ciblés au départ. Les fonds provenant de la vente des cartes de membre de l’association ont servi à l’étude de faisabilité de la mutuelle. D’autres personnes de bonne volonté nous ont accompagnés dans la dynamique. Notre détermination n’a pas fait défaut. Ainsi le projet fut lancé.

-Mondoblog : Quels sont les critères d’adhésion à la MU.S.A.F.A ?

Dr Mamadou Danioko : Tout d’abord il y a lieu de faire le distinguo entre un adhérent et un bénéficiaire. Pour être adhérent, la nationalité malienne est la première condition. S’acquitter régulièrement de ses cotisations et se conformer aux textes en vigueur. De par ses cotisations, le chef de famille peut garantir des soins à ses membres de la famille, réduits en bénéficiaires donc. Est également bénéficiaire quiconque reçoit des soins dans la mutuelle : les maliens sont censés avoir des liens matrimoniaux avec les sénégalais et tout le monde. Actuellement nous avons 3 370 adhérents principaux et 23 646 bénéficiaires. La communauté malienne au Sénégal est estimée à environ 25 000 personnes. D’où un estime de représentativité louable au regard de nos deux années d’existence.

-Mondoblog : Comment les services de la mutuelle marchent en pratique ?
-Dr Mamadou Danioko : Nos prestations consistent en la prise en charge du mutualiste malade qui se présente : consultations, hospitalisations et frais d’ordonnance inclus. S’il fait des traitements ou consultations extérieurs préalables et que son statut de régularité vis-à-vis de la mutuelle est authentifié par une notification du coordinateur de son territoire, il sera remboursé à la hauteur de 70%.

-Mondoblog : Etes-vous en partenariat avec des autorités ou des ONG ?
-Dr Mamadou Danioko :
Un seul doigt doit ne peut soulever la pierre. La MU.S.A.F.A  n’est pas une initiative isolée. La ville de Pikine est déjà un partenaire qui nous abrite et avec qui nous partageons un certain nombre d’engagements. Nous sommes en parfaite collaboration avec le ministère des maliens de l’extérieur, le ministère de la solidarité du Mali ; le ministère des affaires étrangères et le ministère de la santé du Sénégal. Nous sommes la seule mutuelle à bénéficier de la technicité de cette dernière. Cet appui s’est traduit par l’initiative de ce ministère à assurer la formation de notre personnel pendant trois ans en micro-finance et en économie de la santé. Cet élan a doté la mutuelle de ressources humaines hautement qualifiées. Nous avons d’autres pistes à explorer. Moi personnellement, j’ai été approché par le président malien au sujet de la mutuelle.

-Quelle est la portée de la mutuelle ?
-Dr Mamadou Danioko : Elle recouvre l’ensemble de la juridiction de l’ambassade du Mali au Sénégal (le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et le Cap-Vert). Dans le volet sanitaire, la portée consiste à prendre en charge tout ou une partie des frais générés par un soin sanitaire.

-Mondoblog :Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans vos activités?
La MU.S.A.F.A  est confrontée au problème de son identité. D’aucuns nous réduisent en une organisation à but politique. Notre dynamique n’est que humanitaire et solidaire. De façon interne, la mobilisation des cotisations est difficile. Les adhérents ne s’acquittent pas de leur quotité à temps. Sur le plan juridique et administratif la MU.S.A.F.A  ne soufre d’aucune tare.

-Mondoblog : Quelles sont les perspectives de la structure?
-Dr Mamadou Danioko : A court terme, c’est d’assurer la couverture médicale de tous les mutualistes en maintenant les partenariats acquis. A moyen terme, nous envisageons de prendre en charge tous les soins de santé maternelle et infantile. Si l’avenir est radieux, nous comptons élargir la mutuelle de manière à pouvoir opérer au Mali. On est sur la bonne voie !


Les tailleurs, l’attraction de la Tabaski

A 48 heures de la fête  de la Tabaski, la capital Sénégalaise est prise d’assaut. Les préparatifs vont bon train. Rien n’est laissé au hasard, les petits plats sont mis dans les grands. Les tailleurs sont à pied d’œuvre pour coudre des tas de tissus reçus de leur clientèle pour l’occasion.

Les basins et autres tissus (modernes et traditionnels) sont les véritables attractions de cet événement. Nombreux sont les dakarois qui veulent se coudre un ensemble.

Les maîtres tailleurs ou autres couturiers se frottent les mains.  La clientèle est abondante. Mais la pression est forte sur eux. Ils doivent coudre, dans les délais, tous les tissus parvenus sur leur table de couture. ‘’ Chaque année, c’est le même engouement, mais nous mettrons les bouchées doubles pour tenir nos engagement envers les clients’’, assure un professionnel de la coupe et de la couture.

Il faut noter une particularité chez les enfants. Ils sont obsédés par les habits neufs ; ils ne voient en la fête qu’une occasion de porter des vêtements neufs.  Quant aux adultes, certains ou même beaucoup sont indifférents à cette tendance.

Une fois leur ensemble prêt, les hommes les portent pour aller accomplir le rituel de la prière de la matinée le jour de la fête avant de revenir égorger les moutons. Quant aux femmes et aux enfants, ils préfèrent attendre l’après-midi pour se saper et aller de quartier en quartier pour saluer leurs proches.

Sans égard à la crise financière internationale ou à la période de la vache maigre, les dakarois trouveront les moyens pour enfiler de beaux vêtements, au vu de l’ambiance d’avant Tabaski.